En 2014, leica présentait son édition limitée à 600 exemplaires, le Leica M Edition 60… Ils reprennent le concept mais en version « série » : Le Leica M-D.

Vendu avec son objectif Summilux-M 35 mm f/1,4 ASPH au prix de 15 000€.

Le leica M-D

Présentation Leica :

Moins de technologie, davantage de liberté de création

En omettant délibérément des caractéristiques techniques telles que la visée Live View par écran ou l’enregistrement vidéo, le Leica M-D ramène la photographie à sa quintessence. Il permet ainsi aux photographes de se concentrer uniquement sur leur sujet. Il les libère de la tentation de regarder immédiatement l’image qui vient d’être acquise et de la partager avec la personne photographiée ou de la comparer avec le sujet original. Le Leica M-D focalise entièrement l’attention sur la composition. Et parce que moins de technologie signifie davantage de créativité, il recentre efficacement chaque prise de vue sur son aspect créatif.

Au regard de la guerre technologique que se livre les acteurs du monde de la photographie, on pourrait se dire que chez Leica, ils ont complètement perdu la boule…  Pour ma part, j’adore !!!

Ils vont à contre courant, prennent des risques, savent qu’ils seront critiqués, voir pire, c’est un vrai acte de rébellion… et moi je dis : Bravo.

Cet appareil n’a que le strict nécessaire pour faire de la photo, pas de WIFI, GPS, stabilisation, vidéo, NFC, ou je ne sais quel autre gadget… et de plus pas d’écran. Le format JPG est lui aussi banni, c’est DNG point barre.

Résumons, une molette à l’arrière pour les ISO, une molette pour la vitesse, un bouton ON/OFF, et c’est tout… le reste est sur l’objectif, mise au point manuelle et diaphragme.

Malgré cette épuration technologique, le prix reste conséquent : 5950 €.

J’entends déjà les anti-Leica crier au snobisme… j’y vois plus un retour aux principes de base de la photographie : Ouverture, vitesse, mise au point et surtout un photographe !

J’ai conscience que cela parait étrange de se priver de tout confort mais le fait d’avoir « travailler » en argentique en est surement la cause.

Imaginez vous partir à l’autre bout du monde, en l’occurence l’Australie, faire des photos dans le bush pendant plusieurs semaines sans voir une seule image avant votre retour en France.

Chaque image requière toute votre attention, vous êtes à 200%, vous faites plusieurs prises de vue du même sujet en modifiant légèrement l’angle, la lumière… bref vous donnez tout ce que vous avez. Vous ne développez pas sur place car vous n’avez pas trouvé le labo qui vous convient…

Enfin, vous donnez vos précieux films à votre laborantin préféré, mais vous ne faites pas le fier, en fait, vous avez carrément la trouille… puis enfin, arrive les négatifs, et la c’est le soulagement, puis la joie voir la frénésie.

Avec l’arrivé du numérique, cette recherche de l’absolu, l’adrénaline dû à la trouille, ont disparu.

Si il est possible de retrouver ce mode de fonctionnement, ces émotions, tout en ayant un numérique, alors oui, ce Leica est peut être bien fait pour moi !!!